Sous un ciel nocturne rempli d'étoiles scintillantes, un vent glacial fait chanter les sapins et bouscule tout ce qui n'est pas fait de roche ou de glace sur son passage. Partout l'eau s'est figée dans son mouvement, les animaux se sont cachés en se roulant en boule et des congères se forment et se défont comme des petites vagues au ralenti. La douce pénombre, créée par la seule lumière des astres, engendre un monde froid et inquiétant composé uniquement de teintes nuancées en noir ou blanc. Alors que l'automne devait durer encore un mois, l'hiver annonçait ainsi depuis trois jours son prochain retour.
Au milieu d'une petite plaine bordée d'arbres clairsemés et tourmentés, une demi-boule de glace de plusieurs mètres de diamètre semble collée sur le sol unilatéralement plat et blanc. Du sommet s'échappe un filet de fumée immédiatement happé et dissout dans la violence du vent. Comme une anomalie, un renfoncement dans la paroi sphérique parfaite laisse imaginer une petite porte close. A l'intérieur, sur un sol nu recouvert de paille, quatre personnages sont assis autour d'un feu ronronnant et exhalent tour à tour une brève vapeur de respiration. Depuis que le froid s'était abattu sur la région ils étaient cloitrés dans leur abri de glace.
Une hobbite dans une robe bleue recouverte d’une veste en lin touille avec précision dans une marmite suspendue par un crochet au-dessus du foyer. Tenant sa spatule souplement, elle tourne régulièrement en cercles concentriques dans le liquide qui émet des gargouillis de bulles qui éclatent. De temps à autre, elle goute et semble chercher quelque chose du regard. Toute à son affaire, elle prend la parole en ne s‘adressant à personne en particulier.
- Ils ont quand même sacrément bien construit cet iglou, les nains.
De l’autre coté de l’atre, une elfe en tenue de cuir verte renforcée et une femme dans une robe blanche ornementée d’une large ceinture tressée ne relèvent pas immédiatement le propos de la hobbite. Leurs regards rèveurs sont bercés par les flammes virevoltantes pendant qu’elles écoutent le lancinant et incessant gémissement du vent. Dans le quatrième coin du carré formé par les occupants de la demeure, un homme enveloppé d’un long manteau en laine est penché sur un livre de cartes géographiques qu’il étudie méticuleusement à l’aide d’une loupe. Sans relever la tète de son étude, il répond un bref « certes », plus par politesse que pour affirmer son accord.
- Et on a pas froid du tout malgré les deux nuits que l’on a déjà passés dedans, continue la cuisinière. En plus ils nous ont même dit quand le vent tomberait.
La jeune femme en robe blanche cligne alors rapidement deux fois des yeux et regarde la hobbite affairée après un regard furtif sur l’elfe immobile plongée dans la rêverie.
- Oui, c’est vrai, sans eux nous serions allés nous réfugier au Cavenain depuis longtemps.
La hobbite hoche alors la tète une fois pour marquer son accord pendant que la femme change de position en enlaçant ses genoux qu’elle a ramenés à elle et s‘adresse à l‘homme.
- Où en es-tu Hevald ?
- Hmm, je dirais que ça se précise, répond t’il sans bouger et en gardant son air concentré. On peut rayer l’Angmar et la Trouée des Trolls de la liste sans risque de se tromper.
- Comment le sais-tu ? Relance t’elle.
- Tout simplement parce qu’il n’y a pas de neige dans ces régions, ma chère Lisette. L’edelweiss ne pousse qu’en haute altitude et dans des conditions climatiques froides extrêmes. Hors, il n’y a pas de neige dans ces contrées, ni de hautes montagnes.
Affichant un large sourire satisfait, Hevald referme son livre et pointe son nez en reniflant en direction de la marmite. Il reprend d’un air gourmand :
- Toutes ces bonnes odeurs m’ont donné la fringale, Genciane, c’est bientôt prèt ?
- Minute papillon, ça doit mijoter encore un peu, fait la hobbite d’un air malicieux.
- Et comment se précisent précisément tes précisions ? Continue Lisel avec un sourire ironique.
- On pourrait manger d’abord, non ? Se défend Hevald en cherchant du regard du soutien chez Genciane.
La cuisinière pose alors les poings sur les hanches et d’un air autoritaire toise l’homme :
- J’ai dit : ce n’est pas prèt. Tu as largement le temps de nous en dire plus.
- Forochel ou les Monts Brumeux. C’est dit, c’est fait, à table ! S’exclame Hevald en cherchant son bol dans sa besace.
A la mention des Monts Brumeux, la jeune elfe sort de sa torpeur et marmonne des propos incompréhensibles.
- On te comprend toujours pas, Lisette, dit Genciane d’un air désolé.
-
Je dis : pas les Monts Brumeux, il y a trop de nains.- Oublie, Lisette, on comprend rien, soupire Lisel.
- Encore quelques jours et le sort sera épuisé, rajoute Hevald, courage. Mais la prochaine fois, s’il te plait, contente-toi de boire en silence au lieu de décrire les ingrédients exacts d’une recette qui était tenue secrète depuis cinq générations. D’accord ?
- Le nain avait pourtant bien précisé que c’est une recette secrète très convoitée, renchérit la hobbite.
-
Je vais lui faire boire de force un tonneau d’eau de source à ce putain de gardien des runes à la con.- Ah ! Là pas besoin de traduire, répond Genciane d’un air amusé, la colère n’a pas besoin de traduction. Bon, on peut servir, amener vos bols.
L’un après l’autre ils tendent leurs bras pour que la hobbite les servent, puis ils mangent avec appétit et sourires de satisfaction. Entre deux bouchées, Lisel demande :
- Croyez-vous qu’ils ont reçu notre candidature à La Confrérie de Bree ?
- Difficile à dire, répond Hévald, c’est une ville de citadins à Bree, tu vois. Ils courent pour un rien et marchent quand il y a le feu au lac.
-
T’inquiètes, ils sont déjà au courant.
- On a pas compris, Lisette, lancent en chœur ses compagnons hilares.
Ensemble, ils tentent de finir leurs repas malgré leurs accès de fous rires.
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Hevald, Lisel, Lisette et Genciane sont en mission à la recherche d’un edelweiss (étoile des neiges), une fleur alpine rare, pour le ramener au musée botanique d’une importante ville côtière de l’ouest. Ils ont passé une semaine dans un iglou parce que la maison des nains avec qui ils étaient n’avait pas assez de place pour les loger et parce que ça coûte moins cher qu’une semaine de pension à l’hotel.
Hévald, homme, maître du savoir, historien, niveau 13.
Lisel, femme, capitaine, armurière, niveau 15.
Lisette, elfe, sentinelle, arctière, niveau 14.
Genciane, hobbite, cambrioleuse, franc-tenancière, niveau 13.
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Je rejoue à Lotro depuis plus d’un mois après une année de pause. Je cherche une confrérie pour faire évoluer tranquille mes personnages. Je n’ai pas l’ambition des grandes instances et des personnages équipés des nouveaux derniers meilleurs objets mais je suis passionné par l’artisanat et je pourrais ètre utile à pleins de choses aux membres. J’ai 3 personnages nains qui sont membres du clan Brisefer, dont un ménestrel explorateur niveau 51 qui a farmé pour tous mes personnages. J’ai rencontré Lagulon une fois chez les drakes des Ram Duath et il m’a généreusement fabriqué le set de bijoux en cuivre de Khazad, merci à lui. Je propose mes 4 personnages, mais si vous y voyez un inconvénient je pose la candidature de celui ou ceux que vous voulez. J’ai entendu parler de la Confrérie de Bree sur JoL, ensuite j’ai visité le site et le forum pendant quelques temps.
Je vais mettre tout de suite Cassy d’accord avec moi : la vidéo est le plus extraordinaire film de tous les temps, il mérite tous les oscars possibles et imaginables.
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IRL : j’ai 45 ans, célibataire et j’habite à Lausanne en Suisse. Je joue principalement le soir pas plus tard que minuit (quoique^^) et presque tous les jours sauf pendant la saison de football que je pratique encore en tant que super-vieux
. J’ai joué principalement à Everquest et WoW, j’ai testé peu de temps DAOC, Ryzom, Vanguard, Guild Wars. J'ai beaucoup joué aussi aux jeux informatiques comme Baldur's gate 2, Fallout 3, Icewind dale 1-2, HOMM I-V, Might and magic 6, Stronghold 1-2, Stalker 1-2 et d'autres que j'oublie en ce moment.